Culture générale du bois


Le bois est un matériau vivant sensible à l’hygrométrie ambiante. Ce dernier, même dans un environnement sain, subira des modifications dimensionnelles tout au long de l’année suivant le pourcentage d’hygrométrie de la pièce dans laquelle il est installé.

Ces dernières années, le renforcement de la règlementation en terme d’isolation ainsi que les spécificités liées à la multiplication des systèmes de chauffage au sol et des climatisations ont engendré la nécessité de suivre et de contrôler l’hygrométrie de l’air ambiant de votre habitation. Lorsque l’atmosphère est sèche, notamment en hiver si les pièces ne sont pas aérées, l’hygrométrie est trop basse. Dans cette situation, les lames de bois vont se rétracter en largeur, laissant apparaître des interstices. Lorsque l’humidité est trop importante, le bois va gonfler. C’est pour cela que l’on laisse un joint de dilatation sous les plinthes. Le séchage de nos parquets et bois avant usinage se situe entre 8 à 11% d’humidité, ce qui correspond à un bois qui restera stable pour une hygrométrie de l’air ambiant comprise entre 45 et 60%. 

La conséquence des doubles ou triples vitrages, des VMC et parfois des chauffages par le sol est que l’air est de plus en plus sec. Cela fait immanquablement travailler le bois et n’est pas bon pour votre santé. Nous vous conseillons d’avoir un hygromètre afin de vérifier si le taux reste entre 45 à 60 %. Dans le cas où vous êtes en dessous, vous pouvez installer un humidificateur qui permettra de remonter le taux. Ce sera bénéfique pour tout le monde dans la maison : le bois, les personnes, les animaux, les plantes etc.

Toutes ces informations sont données à titre indicatif. Cette page ne constituent pas un document contractuel. Se référer aux textes techniques en vigueur (DTU 51.1 (parquets à clouer) et 51.2 (parquets à coller).